Symétriquement, de part en d'autre de la nef, ont été édifiés des bas-côtés, celui du nord, plus étroit, au début du XVIèmè siècle, celui du sud, plus large, dans sa seconde moitié.

Celui du nord comporte d'abord un porche fermé d'accès à l'église. Ce porche ne communique pas avec la chapelle de la Vierge qui occupe la travée voisine et dont la voûte est plus élevée.

Les nervures de la croisée d'ogives y ont un profil identique aux précédentes, et, sur la clef, deux personnages nus soutiennent un écu au bords chantournés et décoré une fois encore par les initiales mariales.

Les quatre nervures prismatiques à pénétration retombent sur des curieux culots : un personnage ailé, une chauve souris, une chouette. 

On y voit un Bénitier octogonal et mono pédiculé de la fin du XVème ou du début du XVIème siècle, décoré d'une épaisse frise végétale.

Ce bénitier en pierre à été classé le 17 juillet 1912.

On y remarque également l'épitaphe à la mémoire de Jean Dampville, né à Longuesse, juré chargeur de bois, qui a donné 1500 livres afin que soient dites des messes pour le repos de son âme.


Une statue de saint Gildard a rejoint l'église, placée sous son vocable, le 7 septembre 2015 et placée sur une console murale situé à l'intérieur du porche au-dessus de l'entrée dans la nef.

En effet l'édifice ne renfermait aucune représentation en pierre de celui qui fut nommé évêque de Rouen vers l'an 490.

Il est également appelé saint Godard en Normandie. Selon plusieurs auteurs il était jumeau avec saint Médard.

Trois événements l'ont rendu célèbre dans l'histoire 

eccléssiastique. Il coopéra avec saint Rémi, saint Médard, son frêre et saint Wasast, à l'entière conversion et au baptême de Clovis, notre premier roi chrétien. Il assista en l'an 511 au premier concile d'Orléans, un des plus célèbres de France; il y souscrivit en ces termes : Gildaredus, episcopus eccleslae Rothomagensis metropilis, subscrispsi - Gildard, évêque de l' Eglise métropolitaine de Rouen j'ai souscrit. Enfin il consacra saint Lô, pour évêque de Coutances.

Le jour de sa mort est marqué au 6 juin et vers l'année 545. Son corps fût enterré dans la cathédrale qui porte son nom puis transporté à Soissons et déposé dans l'abbaye de Saint Médard. 

Cette statue en calcaire de Saint-Maximin dans l'Oise a été réalisée par l'atelier sculpture d'Azimut Art. Elle a été sculptée principalement par Bernard Mur (la tête, la robe et la main qui tient le livre), Christophe Rainaud (le manteau) et Marc Normand (le manteau et la mitre).

Dans un angle du porche on trouve également une statue en plâtre représentant Nôtre-Dame de Lourdes apparue 18 fois à Bernadette Soubirou entre le 11 février et 18 juillet 1858, dans la grotte de Massabielle, au bord de Gave de Pau à Lourdes.

Lors des apparitions la Vierge s'est présentée en gascon "que soy era immaculada conceptiou" (je suis l'immaculée conception).

La petite bergère de Lourdes, Bernadette Soubirou, affirme également  "La dame était si belle que quand on l'a vue une fois, on voudrait mourir pour la voir toujours"