Au sud, les deux travées du bas-coté communiquent. Elles s'ouvrent sur la nef par deux arcs de plein cintre qui reposent au centre sur deux colonnes engagées et sur une colonne centrale, toutes dérivées du dorique, dont le gorgelin est orné de pastilles et de galettes, et dont l'échine est remplacée par des têtes d'angelots séparés par des oves et des dards. Les nervures des deux croisées d'ogives ne sont plus prismatiques, mais offrent un profil rond qui indique une date très avancée dans le XVIème siècle. Le remplage mou des deux baies et les soufflets en ballon confirment la datation. Des colonnettes du XIIème siècle, restaurées à l'ouest, se dressent encore dans les angles qui jouxtent la nef et témoignent d'une adjonction projetée au XIIIème siècle. Sans doute ne l'a-t-elle jamais été, puisque sur les murs est et ouest du bas-coté, on voit apparaître les profils des contreforts de la même époque qui indiquent au moins un le contrebutement d'un mur latéral, élevé au même moment, et démoli pour faire place au bas-coté.

 

On y voit, dans un vitrail de la fin de la fin du XVIème ou du début du XVIIème siècle, dont les couleurs sont encore très vives et qui occupe la baie qui surmonte la porte sud, un évêque en costume pontifical dans lequel on s'attendrait à reconnaître saint Gildard, mais une inscription, d'un latin approximatif, <<saint Blésior ora pro nobis>>  paraît le désigner comme saint Blaise.

En effet selon la transcription du testament de Marguerite de Saint Leu, veuve de de Jean Du Bray l'aisné, fait devant René Le Gendre prêtre, Vicaire de la paroisse le 16 juillet 1629 cette chapelle était dédiée à Saint Blaise. 

Le tabernacle de la chapelle sud, du XVIIème siècle, est une oeuvre économique de caractère populaire, qui n'a rien à voir avec celui, beaucoup plus monumental, du choeur. Il est tout entier peint. Ses couleurs, ainsi que son ossature en bois, ont été restaurées en 2010 à l'initiative de l'Assomivel. L'avant-corps, cantonné de colonnettes toscanes, est décoré d'un ostensoir et, latéralement, de figures peintes représentant saint Pierre et saint Simon ou saint Jacques, selon qu'on interprète son attribut comme une scie ou un bâton. Sur les ailes, ce sont la Vierge à l'enfant et un saint évêque que l'on peut vraisemblablement, étant donné le patronage de l'église, identifier avec saint Gildard, d'autant plus que la croix patriarcale qu'il tient le désigne comme un archevêque. Des colonnettes toscanes séparent les tableautins.  


Près d'une plaque à la mémoire des morts de la guerre 14-18 en forme d'ex-voto se trouve une statue en plâtre de sainte Thérèse de Lisieux. Le retentissement des ses publications posthumes en fait l'une des plus grandes saintes du XIXème siècle. La dévotion à sainte Thérèse s'est développée partout dans le monde. La basilique de Lisieux à été édifiée en son honneur.

Nous trouvons  également dans cette chapelle des

Fonts Baptismaux permettant  de pratiquer le sacrement du baptême, qui permet à quelqu'un d'être sauvé ou de devenir enfant de Dieu.